Regards croisés sur le vivant en société 2023 #7

Ce cycle de conférences, ouvert à tous les scientifiques (chercheur.euse.s et étudiant.e.s) toutes disciplines confondues, était également proposé aux doctorant.e.s dans le cadre de leur formation par les Ecoles Doctorales d’Occitanie (Inscription obligatoire sous ADUM pour les doctorants) : à Montpellier : ED 58, ED 60 et Gaïa ; à Toulouse : Sevab et SDE2U ; à Perpignan ED 305 2E et 544 Intermed et à Nîmes : ED 583 Risques & Société.

• Nathalie BLANC, Professeur de Psychologie, Université Paul Valéry Montpellier 3, Laboratoire Epsylon UR4556
• Thierry BRASSAC, Médiateur scientifique, responsable du service Science & Société, Université de Montpellier
• Nicolas MOUQUET, Ecologue, CNRS, Directeur scientifique FRB-Cesab, Montpellier
• Anne-Sophie TRIBOT, Écologue à l’Université d’Aix-Marseille, UMR 7303 TELEMMe, Aix-en-Provence

L’ours en peluche est une figure attachante qui est connu pour apporter réconfort et sécurité. Roi des peluches, il occupe une place importante dans les foyers occidentaux depuis le début du XXe siècle. Il est donc un objet de médiation privilégié pour sensibiliser petits et grands à la classification du vivant. A l’exception près que l’objet d’étude ici n’est pas le vivant, mais la peluche. Parmi les critères qui permettent de classifier les ours en peluches, l’un d’entre eux est aussi important que difficile à évaluer : son pouvoir réconfortant. Une étude participative a donc été menée dans 13 villes françaises afin de récolter les caractéristiques de plusieurs centaines d’ours en peluche apportés et évalués par un millier de participants, pour identifier celles favorisant l’attribution de ce pouvoir réconfortant. En plus des pistes dégagées pour étudier le fonctionnement psychologique des individus grâce aux ours en peluche, il s’agit de questionner la façon dont notre rapport aux ours « sauvages » s’exprime à travers cet objet.